Comment créer une entreprise en freelance ?

Désireux de profiter davantage de liberté dans leur activité professionnelle, les travailleurs sont de plus en plus à opter pour le statut d’indépendant. Cette forme d’entreprise individuelle est accessible à tous et offre de nombreux avantages. Si son processus de création est relativement simple, se faire accompagner par un expert comme Amarris Direct peut s’avérer utile. Voici comment créer une entreprise en freelance.

Choisissez un statut juridique pour votre entreprise

Après avoir bien réfléchi à votre projet d’entreprise et pris une décision, la première étape pour monter votre entreprise individuelle est de choisir un statut. Gardez en tête qu’il s’agit de l’une des phases les plus importantes puisque ce choix aura un impact sur votre activité à court comme à long terme. C’est pourquoi obtenir les conseils d’un expert en création d’entreprise individuelle comme celui disponible sur le site https://www.expert-comptable-tpe.fr/se-lancer-freelance/ est recommandé. Voici les choix possibles en matière de statut juridique.

L’entreprise individuelle ou L’EIRL

L’entreprise individuelle (EI) implique des formalités simples et non coûteuses. Les frais de greffe sont seulement ce qu’il faut prévoir. Le régime d’imposition appliqué est l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) et vous êtes affilié au régime social des indépendants. Pour ce qui est du patrimoine, ceux de l’entreprise sont confondus avec ceux de l’entrepreneur. Par conséquent, en cas de problème comme une dette professionnelle, vos avoirs personnels peuvent être saisis. Il s’agit là de l’inconvénient principal.

Le fonctionnement de l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) est semblable à celui de l’EI. Contrairement à l’entreprise individuelle, le statut d’EIRL offre toutefois la possibilité à l’entrepreneur de séparer le patrimoine professionnel de ses biens personnels. Cela vous offre donc une certaine protection. En ce qui concerne le régime d’imposition, vous avez le choix entre l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés.

L’EURL et SASU

L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) fait la part du patrimoine personnel et des avoirs professionnels, ce qui garantit la protection de vos biens. Les formalités sont cependant quelque peu complexes et requièrent un budget pour les frais de greffe, l’annonce légale, etc. Comme pour le statut EIRL, vous êtes affilié au régime social des indépendants et avez le choix entre l’impôt sur les sociétés et celui sur le bénéfice.

La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) vous est aussi accessible pour créer une entreprise en freelance. Le régime d’imposition est l’impôt sur les sociétés, mais vous pouvez opter de manière temporaire pour l’impôt sur le revenu.

Profitez des aides à la création

Si vous lancez une nouvelle activité en freelance, vous pouvez profiter de différents dispositifs d’aide à la création. Par exemple, l’ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d’une Entreprise) vous permet d’être exonéré des cotisations sociales durant les 12 premiers mois après le lancement de votre activité. C’est un avantage indéniable qui allège énormément la tâche aux entrepreneurs. Par contre, avec l’aide à la reprise et à la création d’entreprise (ARCE), vous recevez sous la forme d’un capital une partie des droits aux allocations chômage. Cela vous aide à disposer des fonds nécessaires pour financer une partie de vos activités.

Lorsqu’en tant que travailleur, votre contrat est également rompu et que vous bénéficiez d’une allocation d’aide au retour à l’emploi, vous pouvez conserver cet avantage après avoir créé votre entreprise. Pour cela, le choix du statut sera déterminant. En effet, en optant pour une SASU ou une EURL, vous pouvez continuer à percevoir cette allocation pendant un certain temps.

Vous connaissez à présent les aides possibles et les statuts accessibles pour créer une activité en freelance. Faites-vous accompagner par les experts d’Amarris Direct pour prendre les bonnes décisions.

1 commentaire
  1. Jérémy dit

    Je rajouterai peut-être que pour tester son idée d’entreprise, il me semble judicieux de tester le portage. Ça donne une certaine idée de ce qu’il est possible de faire.

    Pour être passé en SARL depuis 2 ans, c’est pratique de savoir à quoi s’attendre réellement. Même s’il y a toujours de belles surprises 🙂

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