Quels enjeux se cachent derrière la relation entre un responsable et ses collaborateurs ?
Pourquoi certains d’entre nous ont-ils tant de mal à rester eux-mêmes face à leur supérieur ?
Quelles peuvent être les conséquences d’une mauvaise entente entre chef et équipiers et comment rectifier le tir ?
Les causes des mauvaises relations avec son supérieur
La projection et le transfert, des mécanismes psychologiques de base peuvent être à l’origine de relations conflictuelles avec le supérieur..
- La projection : discerner préférentiellement en autrui des traits positifs ou négatifs de son propre caractère.
- Le transfert, lui, est la réactivation de schémas affectifs comportementaux initialement développés dans l’enfance envers d’importantes figures du passé (les parents principalement) dans le cadre de relations actuelles.
Le patron influence notre humeur
Le patron est celui qui évalue notre travail et notre performance. Ce faisant, il influence la progression de notre carrière. Une mauvaise relation avec un supérieur est l’une des principales causes de démission.
Pour de nombreux cadres, la relation avec le supérieur est le facteur influençant le plus l’épanouissement au travail.
Les patrons toxiques sont de plus en plus nombreux
Selon le site spécialisé harcelement.eu, il apparait que les situations de mal être au travail, de violences psychologiques ou encore de harcèlement qu’il soit moral ou sexuel sont de plus en plus fréquentes
Vous avez plus de pouvoir sur votre patron que vous ne le pensez !
La partie de vos rapports sur laquelle vous avez une influence, c’est celle que vous contrôlez. Les subordonnés ont beaucoup plus de pouvoir sur leurs relations avec leur supérieur qu’ils n’ont tendance à le croire. Les responsables ne sont pas par définition des despotes et ils s’étonnent d’ailleurs souvent d’apprendre qu’ils sont perçus comme tels. En modifiant certaines attitudes personnelles, on finit toujours par modifier celle des autres. L’essentiel est de savoir si on y tient vraiment….
Voici quelques conseils pour clarifier ces malentendus entre dirigeants et subordonnés et faire évoluer les rapports de force tout en améliorant ce qui peut l’être:
1) Déterminez ce que votre supérieur attend de vous
Tous les chefs ne vous diront pas clairement et précisément ce qu’ils attendent de vous mais ils souhaitent pourtant que vous satisfassiez leurs exigences. Si vous avez des doutes, dites-le avec diplomatie: «Mon plan de formation est-il, à votre avis assez détaillé?»ou «Y a-t-il des points du programme que vous souhaiteriez mettre en valeur ?
Inutile de le prendre à rebrousse-poil avec des formules telles que: «Je ne sais pas au juste ce que vous attendez de ce plan de formation.»
En un mot : n’ayez pas peur de demander des explications quand vous ne comprenez pas précisément ce qu’on attend de vous.
2) Prenez l’initiative
Vous êtes sans doute le mieux placé pour apercevoir un potentiel inexploité dans votre secteur. Faites une proposition réalisable pour saisir cette opportunité. Toute amélioration, aussi minime soit-elle, mettra en valeur votre sens de l’initiative et votre autonomie, deux qualités extrêmement appréciées par les responsables.
3) Demandez à votre supérieur s’il est content de votre travail
Certains supérieurs se gardent de faire des compliments – peut-être parce que vous n’en êtes pas reconnaissant. D’autres retiennent leur critique – peut-être parce que vous vous mettez trop facilement sur la défensive. Demandez à votre manager ce qu’il pense de votre travail sans le mettre dans une position embarrassante et sans avoir l’air de manquer de confiance en vous. Demandez-lui d’étayer ses propos par des faits.
4) Déterminez ce à quoi votre supérieur tient avant tout
Et montrez par vos actes que ces mêmes choses comptent pour vous.
5) Ne demandez pas inutilement conseil
Beaucoup de patrons préféreront être informés de ce que vous allez faire, tout en ayant la possibilité de vous guider ou de réorienter votre programme plutôt que de devoir choisir entre plusieurs options. Il vaut mieux écrire: «Ci-joint le programme que j’ai établi pour les formations de la rentrée; si je n’ai pas de vos nouvelles d’ici vendredi, je l’enverrai chez l’imprimeur» que «Ci-joint pour une liste d’options de formations pour la rentrée. Veuillez me dire d’ici vendredi laquelle vous préférez»
6) Tenez compte de sa disponibilité
Vous n’êtes pas le seul à solliciter votre supérieur. Facilitez-lui la tâche et recadrez votre question dans son contexte si nécessaire. Exemple :«Je dois établir un programme de formation d’ici vendredi. Vous m’aviez demandé de revoir le contenu des stages d’informatique pour privilégier le perfectionnement à l’utilisation des bases de données. Voici ma proposition.»
7) Acceptez les critiques sans dramatiser
Ne montez pas sur vos grands chevaux à la moindre remarque que vous fait votre patron. Etonnez votre responsable en montrant votre volonté d’utiliser ses remarques pour évoluer. Si vous estimez que celles-ci sont injustes ou injustifiées, essayez de découvrir leur origine réelle, sans vous bloquer, de façon aussi pragmatique que possible. Vous avez tout à y gagner !
8) Sachez dire merci simplement
Acceptez les compliments sans montrer de fausse modestie et sans en dénigrer le geste. Il suffit de dire “merci”
9) Ne promettez pas plus qu’on ne vous demande
Une promesse est une invitation à l’échec. Il est beaucoup plus payant de faire preuve d’excellence lorsqu’une initiative fructueuse n’a pas été annoncée.
10) Complimentez sans flatter
Même un patron a besoin d’encouragement et de reconnaissance. Lorsque le vôtre est à l’origine de la réussite d’un projet, n’ayez pas peur de le féliciter. Exemple: «La façon dont vous vous êtes battu pour avoir ce nouveau client m’a impressionné». Evitez les platitudes du genre: «Cette réussite ne fait que confirmer, pour moi l’excellence de votre jugement.»
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