Vous avez déjà assisté à un team-building autour d’une table de conférence avec des blocs-notes, du café tiède et un intervenant un peu trop enthousiaste ? (vous voyez très bien de quoi on parle). Eh bien, ça ne fait plus rêver grand monde.
Sortir l’équipe du bureau, ce n’est pas juste une lubie de start-up en quête d’originalité. C’est une vraie façon de faire bouger les lignes (même chez les plus résistants au changement).
Entre les échanges spontanés, l’adrénaline des activités et les réflexes d’entraide qui se réveillent, l’extérieur remet un peu tout le monde au même niveau (même le manager ultra-solennel se détend, si si).
Vous hésitez encore ? On vous explique ce que ça change vraiment, concrètement, tout de suite, là.
Tout le monde sort (vraiment) de sa zone de confort
Dans un bureau, chacun reste à sa place. L’assistante RH reste l’assistante RH, le comptable reste le comptable, et le commercial garde son costume de commercial. En extérieur ? Les cartes sont rebattues. Il faut grimper, courir, tirer, nager ou juste s’entraider pour ne pas se perdre dans un bois. Et là, les rôles changent.
La posture hiérarchique fond comme un glaçon au soleil. Celui qui parle peu d’habitude se met à guider l’équipe (sans lever les yeux de sa boussole, mais quand même). L’autre qui râle au moindre mail urgent ? Il motive tout le monde à terminer une course d’orientation en rampant sous un filet.
Bref, personne ne peut faire semblant. L’environnement extérieur pousse à se montrer tel qu’on est (avec ou sans baskets propres).
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Les échanges deviennent beaucoup moins coincés
Le combo open space + réunions en visio n’aide pas franchement à créer des liens. En extérieur, le ton change direct. La barrière du cadre pro tombe. On ose parler, rigoler, s’interrompre, relancer une conversation, sans avoir peur de “déranger”.
Et quand il faut porter un collègue sur une tyrolienne ou construire une cabane en 15 minutes chrono, ça crée forcément des souvenirs communs. Des vrais. Pas juste un “bon restau” ou une “présentation inspirante” qu’on oublie le lendemain.
Résultat ? Une communication plus fluide une fois de retour au boulot (même entre ceux qui ne se parlaient qu’en mail automatique).
Les tensions latentes s’apaisent (sans qu’on ait à faire un discours)
Parfois, les équipes ont besoin d’un peu d’air. Vraiment. Trop de réunions, trop de délais, trop de non-dits. Et pas assez d’occasion pour souffler ensemble. Un team-building en extérieur donne un terrain neutre pour relâcher la pression.
On n’efface pas les tensions en une journée de canoë, mais on évite que ça explose plus tard (ou pire : que ça stagne pendant des mois).
Le contexte change la dynamique. On réapprend à écouter. À observer. Et souvent, à comprendre que l’autre n’est pas si “contre-productif” qu’il en a l’air (il avait juste besoin d’un peu plus de clarté… ou d’un gilet de sauvetage adapté à sa taille).
Les effets durent plus longtemps que prévu
On pourrait croire que tout s’évapore dès le retour au bureau. Spoiler : non. Quand c’est bien fait, un team-building en extérieur laisse des traces (dans le bon sens du terme).
Les anecdotes ressortent pendant des semaines. Les rires s’invitent dans des moments un peu tendus. Et surtout, on ose davantage parler, questionner, proposer. Parce qu’on a partagé autre chose qu’un écran Teams.
Et puis, quand on a vu son N+1 rater trois fois un lancer de frisbee géant, on relativise un peu sur son côté “intouchable”.
C’est ça aussi, le vrai terrain : celui où on tisse des relations qui tiennent. Et qui tiennent debout même quand il pleut (littéralement, parfois).
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