L’investissement consiste à placer un capital pour réaliser un profit à l’avenir. L’investisseur aura le choix entre un placement sur un plan d’épargne, la souscription d’une assurance vie, mais aussi la création d’entreprises. Avant de se lancer dans cette dernière, le statut juridique de l’entreprise doit correspondre aux objectifs personnels de celui qui souhaite investir. Pour cela, il convient de tenir compte de plusieurs critères.
Les critères de choix à retenir
Le choix du statut juridique à choisir dépend des critères suivants :
- le nombre des actionnaires au moment de la création de la société, sachant toutefois que ce nombre est susceptible de changer dans le temps (diminution ou augmentation des associés) ;
- la valeur des actifs apportés par les associés, ceux en nature et en numéraire ;
- le régime social à adopter au sein de l’organisation : dirigeant non-salarié ou assimilé salarié ;
- le régime fiscal qui dépendra du statut de l’entreprise.
Le statut idéal pour son entreprise
Sachez que la loi des sociétés a prévu plusieurs types de statuts d’entreprise. Chaque statut présente aussi bien des avantages que des inconvénients, mais le choix revient toujours aux aspirations du fondateur. A ce titre, on peut distinguer : l’AE/ME, l’EI, l’EURL, l’EIRL, la SASU, la SAS, la SA et la SEL.
L’auto ou micro entreprise ou AE/ME, est le statut le plus simple. Il s’adresse à ceux qui veulent monter leur business en solo en le mariant avec un emploi principal.
L’entreprise individuelle ou EI dont les frais de création sont très réduits et les démarches sont aussi simplifiées. Il s’agit d’une entreprise dont le nombre d’associés est limité à un.
L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée ou EURL, constituée que par un seul associé, ce statut permet de limiter la responsabilité en cas de faillite.
L’entreprise individuelle à responsabilité limitée ou EIRL qui se situe juridiquement entre une EURL et une entreprise individuelle.
La société par actions simplifiée unipersonnelle ou SASU est très sollicitée par les entrepreneurs. En cas de faillite, la responsabilité de l’associé unique est limitée à son apport.
La société à responsabilité limitée ou SARL qui se particularise du fait de l’absence d’engagement du patrimoine personnel de l’entrepreneur ;
La société par actions simplifiée ou SAS dont les avantages reposent sur les conditions de fonctionnement préétablies entre les futurs actionnaires afin d’éviter tout compromis avant la création.
La société anonyme ou SA qui s’adapte plutôt aux structures plus importantes, mais dont le nombre d’associés doit être égal ou supérieur à deux et le capital minimum requis s’élève à 37.000 euros.
La société d’exercice libéral ou SEL, le statut idéal pour les professions en freelance, revêt plusieurs formes :
- La SELARL ou société d’exercice libéral à responsabilité limitée
- La SELAS ou société d’exercice libéral par actions simplifiées
- La SELAFA ou société d’exercice libéral à forme anonyme
- La SELCA ou société d’exercice libéral en commandite par actions
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Pour des besoins d’accompagnement ou de conseils
Le choix d’un statut juridique pour son entreprise est une tâche qui requiert des connaissances juridiques assez solides. C’est pour cette raison que bon nombre d’entrepreneurs font appel à des professionnels expérimentés dans la création d’entreprises. Effectivement, pour s’en assurer et de garantir de l’efficacité du choix du statut, il est important de se faire accompagner par des experts. Pour cela, il existe plusieurs cabinets de conseils ou juridiques qualifiés dans le domaine qui propose des équipes de juristes talentueux.
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