Vous investissez dans l’immobilier : quelles conséquences sur vos impôts ?

Quel que soit l’investissement immobilier que vous avez choisi, il y a toujours les déductions fiscales correspondantes. Cependant, les différents dispositifs appliqués par l’État donnent droit à des abattements. Quelles sont les solutions pour bien profiter du placement immobilier ?

Investir pour honorer la fiscalité

L’investissement immobilier a toujours une finalité, celui d’encaisser des loyers ou bien le soumettre à la vente. Quel que soit le choix que vous optez, n’oubliez surtout pas qu’il y a toujours une part de revenu qui revient à l’État sous forme d’impôt.

Même lors des travaux de réparation, il y a toujours une part imposable aux yeux de la loi. Hormis ces bénéfices, des dispositions ont été soumises à la population pour réduire leurs impôts comme la Loi Pinel par exemple.

Les mesures fiscales appliquées au loyer

Chaque régime que vous avez choisi donne droit à la déduction d’impôt. Si vous avez choisi la location nue, le régime d’imposition correspondant est la fiscalité des revenus fonciers. En revanche, si vous avez opté pour la location meublée, la déduction fiscale concerne le titre des bénéfices industriels et commerciaux. À cela s’ajoutent des montants différents si vous êtes particulier ou professionnel.

Comment régler l’impôt pour la location vide ?

Le principe du prélèvement à la source ne s’applique pas sur le règlement des revenus fonciers. Pour payer la somme due, le fisc va émettre un chiffre et demande aux contribuables de payer une somme sous forme d’acompte. Pour cela, le paiement peut être versé tous les mois ou tous les trois mois selon le choix.

Pour le calcul de l’acompte, le fisc va se baser sur les revenus fiscaux déclarés de l’année précédente. Dans le cas où le contribuable ajuste le calcul pour imposer de nouvelle la valeur, le fisc doit formaliser cette demande.

Le régime d’imposition de la location meublée

Les loyers en location meublée sont soumis au régime fiscal forfaitaire. Le calcul du montant correspondant suit les mêmes mécanismes que la location vide. En revanche, le cas des sommes déductibles suivant le régime réel, peuvent obtenir des abattements en suivant le calcul de la déduction des charges et de l’amortissement.

Les bénéfices déductibles lors d’une vente d’un bien immobilier

La vente d’un bien immobilier est aussi une somme déductible par le fisc. Lors de la collecte d’un bénéfice obtenu sur une vente, le propriétaire est soumis à une taxe sur les plus-values immobilières. Cette taxe s’applique sur les investissements locatifs qui s’étale sur de nombreuses années.

La méthode de calcul prend compte les cinq premières années de location du bien immobilier. Ensuite, une réduction d’impôt sera constatée pendant la durée de possession du bien. L’exonération totale commence après vingt-deux ans de location.

En outre, le propriétaire sera soumis au régime des plus-value et doit verser des prélèvements sociaux auprès du fisc dont le montant s’élève à 17.2% du bénéfice. Ce dernier profite d’une exonération totale après trente ans. Si vous procédez à la vente du bien après cette date, le bâtiment va bénéficier d’une exonération totale de taxes et assimilées.

Le moment opportun pour vendre en Location Meublée Non Professionnel (LMNP)

Pour revendre son bien en LMNP, il faut choisir le moment opportun, soit l’année, la durée restante du bail, avant ou après les travaux et bien d’autres paramètres. Dans le cadre de ce statut, le promoteur immobilier bénéficie des avantages fiscaux qui lui correspondent.

Dans le cas où vous détenez un bien immobilier localisé dans les régions en altitude, le moment propice pour vendre est avant la grande affluence des congés d’hiver. En revanche, ceux situés sur la côte est surcotés pendant l’automne. De même que les résidences universitaires sont aussi une bonne affaire avant la rentrée des classes.

D’autres paramètres doivent être étudiés minutieusement pour mettre les chances de votre côté. C’est une question pratique qu’il faut déterminer à l’avance. Même après avoir réalisé des travaux, les charges y afférentes doivent être comprises dans la revente du bien en question.

En revanche, les biens soumis au régime de Censi-Bouvard bénéficient d’un avantage fiscal les 9 premières années. En cas de revente du bien avant l’échéance, l’administration fiscale peut demander l’acompte du bénéfice imposable.

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