Le métier de psychothérapeute suscite parfois la curiosité, à cause de son caractère quelque peu abstrait. Pourtant, il s’agit d’une technique de thérapie pour laquelle son praticien a été régulièrement formé. On associe à la psychothérapie des liens avec la thérapie holistique dont elle est une composante. Concrètement, en quoi consiste le travail d’un psychothérapeute ? Comment en devenir un ? Qu’est-ce que la thérapie holistique ?
Thérapie holistique et psychothérapie : que faut-il savoir ?
La thérapie holistique et la psychothérapie sont deux pratiques thérapeutiques liées entre elles.
Définition de la thérapie holistique
La thérapie holistique est une forme de médecine qui prend en compte le patient dans sa globalité, en se focalisant sur tous les aspects et le fonctionnement de l’Humain. Concrètement, il s’agit d’une thérapie générale, qui étudie l’Homme sur les plans physiques, émotionnels, mentaux et subtils. Alors que l’émotionnel et le mental appellent le psychique, le physique fait référence à l’organique, tandis que le subtil est lié à la notion spirituelle, qui peut varier d’une personne à l’autre.
La thérapie holistique soutient l’idée selon laquelle, l’équilibre de vie de l’Humain sur la Terre est intrinsèquement lié à une harmonie entre son corps, son esprit et son âme. De ce fait, ces trois entités doivent faire l’objet d’un traitement à part entière, de façon équitable. Il est possible d’en savoir plus sur la thérapie holistique en vous référant à une thérapeute spécialiste en la matière. Pour commencer, ayez à l’idée qu’elle compte plusieurs autres thérapies, dont la psychothérapie.
La psychothérapie, au cœur de la thérapie holistique
En pratique, une thérapie holistique se déroule en plusieurs étapes, quoi qu’elles puissent varier d’un thérapeute à l’autre. Il n’en demeure pas moins que toute thérapie holistique intègre l’étape de la psychothérapie. Elle est souvent considérée comme une phase complexe, presque rude, qui ne s’appesantit que sur l’aspect mental. Pourtant, factuellement, la psychothérapie en thérapie holistique va bien au-delà du mental et explore surtout l’aspect émotionnel.
D’entrée de jeu, il est opportun de faire une démarcation entre le subconscient et l’inconscient. Alors que l’inconscient enfoui les complexes et traumatismes auxquels le sujet n’est pas encore prêt à faire face, le subconscient est révélateur des insatisfactions de l’être Humain. À travers des signes, il le fait bien remarquer au corps affecté, blessé et n’admet pas ses conditions de vie. Confronté à des angoisses téméraires ou à une situation de mal-être, l’Humain se remet en cause.
Le but de la psychothérapie est d’en finir avec ces liens, afin que le sujet parvienne à se redécouvrir et savoir qui il est réellement. Pour ce faire, la psychothérapie a le mérite de créer des modifications de conscience de façon concrète et durable. Elle a l’avantage d’aller au rythme de chaque sujet traité. À ce stade, il convient d’insister sur la compétence et le savoir-faire du thérapeute pour le succès du traitement.
Comment devenir psychothérapeute ?
Le psychothérapeute est le professionnel qui conduit une séance de psychothérapie. Il aide son patient à sortir d’une situation difficile qui affecte tant son mental que son état émotionnel.
La mission du psychothérapeute
Le psychothérapeute est avant tout un professionnel doté d’excellentes capacités relationnelles. Pouvoir convaincre une personne, la mettre à l’aise afin qu’elle exprime son mal-être et accepte de se faire aider n’est pas si simple. D’où l’importance de qualités relationnelles de la part du praticien. À la faveur de ces aptitudes, le psychothérapeute pourra décharger son patient des troubles psychologiques qui l’affectent : dépression, phobies, rupture amoureuse, manque de confiance, etc.
Pour aider son patient, le thérapeute va à la source du mal, afin de mieux l’appréhender. À cet effet, il peut employer plusieurs techniques. Il peut s’agir d’une thérapie analytique, d’une thérapie cognitive-comportementale ou de la psychanalyse. L’approche à adopter dépend en réalité du patient que le thérapeute reçoit en consultation ; le nombre de séances aussi.
Le parcours d’études d’un psychothérapeute et son salaire
Deux parcours d’études permettent de devenir psychothérapeute. Le premier permet d’obtenir le doctorat avec le diplôme d’État de médecine. Pour ce faire, vous aurez à choisir entre le Parcours Spécifique Santé et la Licence avec Option Santé. Une fois en médecine, vous ferez deux années de formation universitaire et trois années d’externat marquées par des stages. Pour obtenir votre doctorat, il faut 4 à 5 années d’études en psychiatrie après les ECN. Vous pouvez ensuite vous inscrire au registre national des psychothérapeutes.
Le second parcours consiste à avoir un Master Bac+5, spécialité psychanalyse ou psychologie, consécutivement à une licence de la même spécialité. Si pendant vos deux années de Master (que vous pouvez préparer en alternance) vous avez effectué un stage professionnel, vous pouvez vous inscrire au registre national des psychothérapeutes. Autrement, il faudra effectuer 2 mois de stage. Si vous aviez choisi la psychanalyse, il vous faut faire 300 heures de formation théorique en psychopathologie et deux mois de stage pratique avant votre inscription au registre.
Afin de perfectionner vos acquis, vous pouvez suivre des formations continues pour connaître de nouvelles thérapies, acquérir de nouvelles connaissances, découvrir d’autres approches, etc. Ainsi, vous pouvez vous former en thérapie familiale, PNL, sophrologie, CNV, thérapie de couple, etc. À vos débuts, vous gagnerez environ 2 000 euros brut par mois en clinique. En libéral, comptez entre 40 et 80 euros la séance, déduction faite des charges et cotisations.
Les qualités d’un bon psychothérapeute
Outre le relationnel et la facilité à communiquer avec son client et à le mettre en confiance, il faut que le psychothérapeute soit empathique. C’est essentiel pour que son patient puisse s’ouvrir à lui. À la faveur de cette ouverture, le praticien aura donc plus de facilité à identifier la source du problème. De plus, il est nécessaire qu’il soit bienveillant, ait du tact et de la diplomatie. Une bonne capacité d’écoute est aussi utile. Plus le patient se sentira écouté et aura la sensation d’être pris au sérieux, plus il s’ouvrira. Néanmoins, le psychothérapeute doit s’abstenir de tout jugement sur son patient.
Pour être un bon psychothérapeute, vous devez aussi travailler sur vous-même. En fait, il faut que vous ayez vous-même suivi une thérapie afin de connaître votre personnalité et votre capacité à maitriser vos émotions. Cela est important pour garder la tête froide pendant vos consultations, être objectif et éthique, tout en prenant le recul nécessaire pour aviser dans chaque situation. D’un point de vue purement technique, vous devez être formé à plusieurs approches thérapeutiques. De même, vous devez régulièrement vous mettre à jour des nouvelles pratiques et avancées de votre domaine.
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