Emmanuel Macron a promis 100 milliards d’euros supplémentaires pour financer la reprise économique de la France après la pandémie de coronavirus, en plus des 460 milliards d’euros déjà alloués. Le gouvernement actuel cherche à poursuivre les réformes déjà déployées afin de moderniser le pays au cours des deux dernières années de mandat de Macron.
Ce plan de relance est très attendu afin de réconcilier la nation qui est divisée. D’ailleurs, le pays fait face à une montée du chômage en raison de la pandémie. Tout le monde s’attendait à voir les mesures et les grandes lignes du plan avant la rentrée. D’ailleurs, un débat va se tenir concernant ce programme de relance. De nombreuses organisations vont être présentes à cette occasion, dont le Mouvement des entrepreneurs sociaux.
De grands changements
Le premier ministre, Edouard Philippe, a été remplacé récemment. Il avait piloté les réformes au cours des trois dernières années et géré la crise sanitaire. Il a été remplacé par Jean Castex, un bureaucrate peu connu, dans une démarche qui suggérait que Macron voulait lui-même occuper le devant de la scène à l’approche de la prochaine élection présidentielle de 2022. Les attentes des Associations sont du changement dans le modèle économique actuel. Le Mouves, un collectif qui est composé de nouveaux décideurs engagés veulent que leur voix soit écoutée lors des prochaines réunions.
Le débat est crucial afin de discuter des grands changements à adopter. La plupart des experts s’accordent à dire que ce plan serait une opportunité à saisir pour promouvoir un changement de modèle. Pour certains secteurs, la crise n’a pas eu un impact énorme. Cela concerne en outre le travail à distance. Comme vous pouvez le voir sur travailler-et-voyager.fr, les opportunités ne manquent pas et ce mode de travail séduit un grand nombre de personnes qui ont été relativement épargnées par le coronavirus. Il y a également les enjeux liés à la lutte contre les inégalités à l’économie de relance et l’écologie.
Emplois pour les jeunes
Le nouveau premier ministre a expliqué que l’emploi serait la priorité absolue dans les mois à venir et que des fonds seront injectés dans la création d’emplois pour les jeunes, qui ont été parmi les plus touchés par la crise.
Il a en outre indiqué que le plan de relance impliquera également un investissement important dans la formation des personnes qui ont perdu leur emploi durant cette crise sanitaire. La pandémie de coronavirus a eu un impact majeur sur les entreprises, et logiquement sur l’emploi. Des milliers de travailleurs ont dû être mis en chômage durant cette période.
Réductions des impôts pour les entreprises
Selon le premier ministre, près de 40 milliards d’euros seraient utilisés pour soutenir l’industrie et les services nationaux. La crise sanitaire a mis en évidence la dépendance excessive de la France à l’égard des importations. Ainsi, au cours des deux prochaines années, le gouvernement français envisage d’injecter 20 milliards d’euros afin de faire baisser les impôts sur les sociétés.
10 milliards d’euros seront déduits des impôts en 2021 et l’autre moitié sera faite l’année suivante. Castex a expliqué qu’il serait beaucoup plus intéressant d’assurer la production en France. Pour aider les petites entreprises les plus durement touchées, le gouvernement a annoncé l’interdiction de nouveaux centres commerciaux dans les banlieues. Des aides seront aussi allouées aux entreprises recrutant des jeunes de moins de 25 ans.
Un avenir plus vert
Le gouvernement actuel a toujours montré son intention de promouvoir une économie verte. C’est l’un des objectifs d’Emmanuel Macron. Dans le cadre du programme d’aide, 20 milliards d’euros seraient consacrés à des investissements dans la lutte contre le changement climatique, qui comprend la rénovation de bâtiments plus anciens et une utilisation accrue de vélos électriques.
Cette annonce intervient après que le parti au pouvoir a été battu par les partis verts lors des élections locales de juin. Mais les groupes environnementaux ont déjà réagi à l’annonce de Castex. Il y a une contradiction dans la politique du gouvernement. En effet, afin de relancer le tourisme, Jean Castex a investi près de 15 milliards d’euros dans le transport aérien.
Une révolution sociale
L’année dernière, la France a été confrontée à des manifestations nationales des gilets jaunes. La crise sanitaire a mis certains foyers dans le désarroi total. Avant cette pandémie, la situation a déjà été complexe pour de nombreux français.
En début d’année, la France a connu une grève historique des transports en raison de projets de reforme des retraites. Ces plans ont été abandonnés au début de l’épidémie de coronavirus. Mais selon Castex, les réformes étaient toujours nécessaires, mais que certaines questions pourraient être renégociées.
En parallèle, le gouvernement a aussi annoncé 6 milliards d’euros supplémentaires pour les hôpitaux, en plus des 8 milliards d’euros déjà promis. Même si la France possède l’un des meilleurs systèmes de soins de santé, comme de nombreux pays européens, elle a dû faire face à une pénurie de masques et les hôpitaux ont été mis à rude épreuve.
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