Bien qu’elle soit facultative et basée sur le volontariat, la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) intéresse de plus en plus de sociétés qui souhaitent œuvrer pour le développement durable et l’éthique. Adopter une démarche RSE consiste plus précisément à revoir et modifier toutes les pratiques de l’entreprise afin de répondre aux enjeux sociaux et environnementaux. La réussite de cette démarche est certifiée par un label RSE.
Pourquoi vouloir obtenir un label RSE ?
Se lancer dans une démarche RSE génère de nombreux avantages. Tout d’abord, la RSE implique la minimisation du gaspillage, ce qui permet de réduire les coûts de production. Placer l’humain au cœur des préoccupations permet également à une entreprise de rehausser son image et de booster son capital immatériel.
Pour démontrer sa responsabilité sociétale, une société doit alors faire le nécessaire pour l’obtention d’une labellisation RSE. Pour une documentation plus poussée, cliquez ici et découvrez les enjeux du label RSE. Dans tous les cas, cela valorise et certifie de manière officielle l’engagement volontaire de l’entreprise. De quoi la crédibiliser davantage au sein de son environnement et vis-à-vis de ses parties prenantes.
Quels sont les types de labels RSE ?
Le concept RSE est apparu dans les années 1960 et il a fallu attendre près d’un demi-siècle pour que le premier certificat dédié apparaisse en France. Aujourd’hui, il existe 4 types de labels : les labels généralistes, les labels territoriaux, les labels sectoriels et les labels thématiques.
Les labels généralistes
Ils sont basés sur la norme ISO 26000. Devenu une référence, le label Lucie est le tout premier label RSE généraliste français. Le label Lucie suit un parcours accessible à toutes les entreprises afin d’avancer dans leur démarche RSE. L’idée est d’évaluer l’impact positif d’une entité sur l’environnement et les communautés d’un point de vue global.
Les labels territoriaux
Un label territorial s’adresse spécialement aux entreprises engagées pour le bien de leurs collectivités. Cette labellisation favorise le secteur de l’emploi sur le territoire concerné (accès à l’emploi, évolution professionnelle, conditions de travail, etc.).
Labels sectoriels et labels thématiques
Le premier s’adresse aux entreprises œuvrant dans un secteur très spécifique, comme la médecine par exemple, tandis que le second concerne uniquement un thème bien précis.
Les étapes pour obtenir un label RSE
Avant tout, l’entreprise doit réaliser une introspection assortie d’une auto-évaluation. Pendant cette étape, vous analyserez vos données actuelles. Si nécessaire, mettez en place des actions supplémentaires pour améliorer votre démarche RSE.
Ensuite, vous devez constituer votre dossier. De préférence, collaborez avec un consultant spécialisé. Votre demande sera étudiée par un comité technique susceptible de visiter certaines de vos parties prenantes (clients, fournisseurs, partenaires, etc.) et d’analyser vos pratiques sur terrain.
Si vous obtenez une notation suffisante, le label vous sera attribué. Une labellisation est valable pour 3 ans et le coût de cette procédure varie en fonction de la taille de votre structure, ainsi que du type de label RSE.
Vous serez ensuite évalué à mi-parcours pour vérifier que vous continuez d’appliquer comme il faut les pratiques et les stratégies qui vous ont valu votre labellisation RSE.
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