L’homme est au cœur de l’environnement et les deux sont interdépendants. La prise de conscience collective permet de mettre en évidence certaines préoccupations des écologistes pour faciliter la transition vers l’économie verte. En amont, le système éducatif doit aussi proposer des formations pour que les directions RSE bénéficient de ressources humaines de qualité. Le Guide Des Chefs d’entreprise aborde ici le sujet.
La RSE dans les entreprises à l’ère de la transition écologique
L’approche solidaire et sociale de l’économie permet dans une certaine mesure de faire face aux défis économiques, moraux et environnementaux. Les entreprises qui décident de revoir leur RSE sont alors considérées comme des acteurs clés du développement et du changement.
La responsabilité sociétale des entreprises est une initiative individuelle et volontaire de l’équipe dirigeante des sociétés. Pour se réajuster aux nouvelles exigences des collectivités et de l’autorité locale ou nationale, de nombreuses entreprises recrutent massivement des profils variés. De nouveaux postes et métiers sont donc créés. Il faut alors des personnes qualifiées, expérimentées et formées dans un institut supérieur de l’environnement pour assurer les différentes nouvelles fonctions dans les directions RSE.
La RSE remet en question en permanence les choix de développement d’une entreprise. C’est pour cette raison que son intégration est parfois difficile dans certaines organisations. Les trois piliers sur lesquels la RSE se fonde sont la société, l’économie et l’environnement. Ainsi, le fait d’avoir une direction RSE permet de se projeter dans le temps pour voir si les décisions actuelles n’entraîneront pas des crises économiques, morales et environnementales.
Les enjeux de l’économie sociale et solidaire
Différents acteurs sociaux interviennent dans la sphère de l’économie sociale et solidaire. Les entreprises qui sont enrôlées sur ce front sont généralement des fondations, des associations, des mutuelles, des coopératives. L’intérêt de plus en plus élevé pour l’économie verte incite de nombreuses entreprises naissantes à mieux orienter leurs activités pour être plus utiles à la société civile.
L’enjeu est de préserver l’être humain avant toute autre considération économique. Cette vision des choses revient alors à faire le choix de technologies et stratégies de développement qui ne mettent pas en péril les efforts au quotidien pour protéger l’environnement. Si ce dernier est sécurisé, il est indéniable que l’homme aussi est à l’abri du danger.
Le Master ESS, que faut-il retenir ?
L’économie est depuis quelques années l’un des sujets majeurs dans la société et même au sommet de l’État. La conscience collective pour préserver la nature ne cesse de croître. Tous ces faits augmentent vos chances de trouver des débouchés d’emplois après un diplôme de niveau BAC + 5. Une formation en économie solidaire vous permet par exemple d’acquérir les compétences recherchées dans les entreprises qui sont dans une démarche de transition écologique.
Plus précisément, n’hésitez pas à vous intéresser au Master ESS. C’est un programme sur 2 ans qui permet à chaque étudiant inscrit de se former aux nouveaux métiers en rapport au développement durable. Ainsi, après l’obtention du diplôme, vous pouvez déjà convoiter des postes à responsabilité plus ou moins élevée. Nous vous recommandons de faire quelques stages rémunérés au préalable pour mieux maîtriser ce nouvel environnement professionnel et concilier vos connaissances.
Le Master ESS a aussi une portée sociale. C’est pour cela que les possibilités d’emplois sont variées. Vous pouvez, dès la fin de la formation en économie solidaire et les stages pratiques, débuter au poste de chef de projet en économie circulaire ou en innovation sociale. Des postes classiques comme chef de produit ou chargé de développement peuvent bien vous convenir quand ils sont adaptés aux besoins de l’économie verte.
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