Tout bon investisseur évalue en premier les risques qui pourraient compromettre son investissement.
Il se pose quelques questions : serait-ce rentable ou le secteur est-il trop instable pour s’investir ?
L’investissement immobilier comporte des risques qui sont tout de même prévisibles. D’ailleurs, les avantages fiscaux relatifs à l’investissement immobilier sont incitants pour se lancer dans le domaine.
La défiscalisation immobilière et ses avantages
En France, l’État a pris des mesures fiscales qui incitent les investisseurs à s’approprier de logements neufs ou à rénover les anciennes maisons. La défiscalisation immobilière regroupe l’ensemble de toutes ces mesures fiscales.
Le fait d’utiliser la défiscalisation immobilière pour défiscaliser une partie de ses revenus permet d’optimiser l’investissement immobilier locatif. C’est également une aubaine pour se faire des revenus complémentaires.
Avec la défiscalisation immobilière, la chance de s’enrichir avec l’investissement immobilier se décuple. Le principe est simple : l’État accorde une réduction d’impôts aux investisseurs en immobilier.
Toutefois, les conditions de réduction, le taux accordé ainsi que les durées dépendent du type de dispositif que vous choisissez. D’où l’intérêt de connaître tous les détails liés à chaque dispositif de défiscalisation immobilière.
Quels dispositifs de défiscalisation immobilière choisir ?
La loi Pinel est la plus connue parmi ces dispositifs, car elle encourage l’investissement en immobilier neuf. Avec ce dispositif, l’investissement ne doit pas excéder les 300 000 euros et le bien doit se situer dans une zone géographique bien déterminée.
Il y a également le dispositif Pinel Outre-mer qui adopte les mêmes principes que la loi Pinel en métropole. Ceux qui souhaitent investir dans des bâtiments anciens et réhabilités peuvent profiter de la loi Malraux.
Avec le dispositif Malraux, l’investisseur qui achète un bâtiment à rénover récupère 22 à 30 % du montant des travaux. Toutefois, les dépenses liées à la réparation ne doivent pas excéder les 100 000 euros.
Les plus audacieux qui s’investissent dans un immeuble classé à l’inventaire des monuments historiques bénéficient du dispositif « monuments historiques ». Comme avec le dispositif Malraux, l’investisseur achète un bien à rénover et mène les travaux de rénovation correspondants.
Quant au dispositif Censi-Bouvard, il vise à soutenir l’investissement en résidences meublées. Le contribuable bénéficie d’une économie d’impôt qui est limité à 11 % de la valeur du bien.
Enfin, il y a le dispositif Denormandie qui a été créé en 2019. Son but est aussi d’encourager la rénovation des logements anciens et il offre les mêmes avantages que le dispositif Pinel.
Le contribuable peut bénéficier du dispositif Denormandie s’il acquiert un logement qui fera l’objet d’une réhabilitation. Le montant de la rénovation doit être de 25 % du prix de revient.
Les régimes fiscaux réels et forfaitaires
Le régime forfaitaire reste le plus simple et il permet de bénéficier d’un abattement sur les recettes. L’abattement est de 30 s’il s’agit d’une location nue, mais il est de 50 % s’il est question de location meublée.
Le régime forfaitaire est idéal si vous louez un appartement meublé, car l’impôt ne sera prélevé que sur la moitié de vos recettes.
Toutefois, dès que vos revenus dépassent un certain seuil, alors vous basculez automatiquement vers le régime réel. Le seuil à ne pas franchir est de 15 000 euros s’il s’agit d’une maison vide et de 72 600 euros si c’est une maison meublée.
Le régime réel, quant à lui, est plus complexe même s’il permet de déduire quelques charges du montant des loyers annuels. Ce régime permet de déduire, par exemple, les travaux d’améliorations, les intérêts d’emprunts, les réparations et l’entretien ainsi que les frais se rapportant à la location.
Bref, il est important de connaître tous les aspects des régimes fiscaux relatifs à l’investissement immobilier afin de le rentabiliser.
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