Devenir bilingue est aussi important pour le chef d’entreprise, actuel ou futur, que pour un salarié. Si vous avez moins de 30 ans, apprendre une autre langue tout en profitant d’un bon moment à l’étranger est possible grâce au Visa Working holidays. Seulement, c’est un concept encore mystérieux pour plus d’un.
En somme, il s’agit d’une opportunité qui s’offre aux jeunes souhaitant faire un bain de langue dans une destination de leur choix. Cependant, l’obtention de ce type de visa n’est pas aussi simple qu’il puisse paraitre. Il y a quelques conditions à respecter pour pouvoir jouir des bénéfices de cette approche. L’on vous explique son principe et les avantages de cette méthode.
Qu’est-ce que le Visa Working holidays ?
Le Visa Working holidays ou Programme Vacances-Travail (PVT) est une autorisation de voyage particulière pour les jeunes de 18 à 30 ans. Il a une validité d’un an au maximum pour la majorité des pays. Mais Canada fait exception à la règle et propose un séjour de deux ans. Également, certaines destinations autorisent un renouvellement du visa comme le cas d’Australie.
Ce n’est pas facile d’avoir cette opportunité parce qu’il peut y avoir un système de quotas qui limite le nombre de jeunes autorisés à y accéder dans certains pays. En guise d’exemple, Argentine ne prend que 500 voyageurs par vague. Il est toutefois possible de réussir à condition de se vouer à des préparations bien organisées.
Il faut se renseigner sur les procédures en vigueur dans le pays de votre choix. Ceux qui valident les demandes en ligne sont les plus pratiques et plus accessibles.
À part cela, il faut impérativement avoir un passeport valide ou en cours. À titre d’information, seules Australie et Singapour autorisent un renouvellement de séjour. Dans les autres destinations, une personne ne peut y revenir pour la même raison. En dernier lieu, ce projet requiert un certain capital dont la somme change d’un cas à un autre.
Quels pays d’accueil choisir ?
Les pays accessibles pour ce genre de déplacement ne sont pas beaucoup. Certains sont plus faciles à accéder et d’autres non. Les Français ont droit à 14 choix. Ci-après ceux qui sont les plus prisés.
Visiter l’Australie tout en s’instruisant
L’Australie est ouverte à différentes nationalités. La qualité du séjour peut être uniquement touristique ou également professionnelle. De ce fait, les intéressés peuvent tout à fait se contenter de prendre des vacances sans travailler tout au long de leur passage. La demande est plutôt simple, car l’ensemble du procédé se fait en ligne.
Cependant, ce choix est afférent à une obligation d’économie d’environ 4 000 euros pour assurer votre survie. Les personnes à charge n’ont pas la chance de visiter l’Australie pour cette fin. En même temps, une assurance médicale est requise.
Quant à la durée du séjour, elle varie de 4 à 12 mois. Mais notez que vous pouvez y rester jusqu’à 24 mois sous quelques conditions. C’est une aubaine incomparable pour apprendre l’anglais.
Le Canada est aussi une destination pour vous
Si l’Australie est plutôt restrictive par rapport aux quotas, Canada est encore pire sur ce point. Raison pour laquelle vous n’avez droit à aucune erreur au cours de la demande. Contrairement au premier pays, la durée d’attente est plus longue pour celui-ci. Cela peut aller jusqu’à deux semaines. Il faut donc s’armer de patiente pour ce cas.
Les personnes éligibles doivent avoir 18 à 35 ans. Et une économie de 2 100 euros au moins à leurs actifs. Cette destination est prisée pour apprendre l’anglais, mais aussi le français pour les autres ressortissants. À titre d’information, il est possible de résider définitivement au Canada après les 24 mois de programme d’étude.
Partir à la conquête de la Nouvelle-Zélande
Le séjour à la Nouvelle-Zélande est destiné aux jeunes de 18 à 30 ans. Ce pays présente quelques particularités au sujet du passeport. Celui-ci doit avoir une durée équivalente à celle du séjour plus trois mois de plus. La raison est que la durée est extensible à 3 mois supplémentaires si la résidence de départ est de 12 mois.
L’économie requise est évaluée à 2 300 euros au minimum. Par surcroît, la présentation d’une police d’assurance maladie est obligatoire pour les rapatriés.
Apprendre une deuxième langue dans les pays asiatiques
Si vous vous intéressez à d’autres langues que l’anglais, vous pouvez découvrir les pays et grandes villes asiatiques. Cependant, il est nécessaire d’avoir un minimum de connaissance sur la langue parlée dans la destination sélectionnée.
Le Japon est idéal pour ceux qui cherchent à visiter un pays serein et riche en cultures. La durée du séjour est de 12 mois au maximum.
Pareil pour Hong-kong. Mais pour pouvoir travailler dans cette ville, il faut préalablement avoir une compétence approfondie sur la langue anglaise. Outre la possibilité d’apprendre, vous avez également l’opportunité de découvrir une ville dotée de plusieurs spécificités gastronomiques qui n’ont pas d’égal.
La Corée du Sud fait partie des endroits les plus appréciés dans les limites d’un voyage en Working holidays. En plus des conditions générales à l’obtention de ce visa, l’exercice d’une profession quelconque dans ce pays n’est pas aussi simple.
Cependant, quand le projet ne consiste qu’à approfondir le coréen, les innombrables villes animées et attrayantes du pays ouvrent grand leur porte pour vous faire vivre des expériences inoubliables.
Cette méthode en vaut-elle la peine ?
Pour répondre à cette question, sachez que c’est une méthode efficace pour avoir un séjour à vie dans certains pays. Ou du moins à long terme pour les autres. Qui ne rêve pas de voyager et parcourir le monde aussi facilement ? C’est l’opportunité que le Visa Working holidays vous offre.
Les moyens de financer son séjour sont en plus assez faciles à obtenir parce que le programme prévoit la possibilité de travailler sur place pour une durée déterminée à l’avance. Non seulement vous avez l’occasion d’apprendre une autre langue, d’autres cultures, mais aussi la chance d’augmenter vos expériences professionnelles.
Les conditions de travail sur place ne sont pas aussi drastiques que dans les cas classiques. C’est-à-dire que les travailleurs suivant cette approche sont sujets à un rythme moins soutenu. D’autant que ce n’est pas forcément une obligation partout.
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