On considère la ville de Lille comme étant une couveuse d’entrepreneurs. Chaque année, elle voit naître de jeunes start-up capables de séduire le monde avec leurs bonnes idées. Dans la région lilloise, comme ailleurs, la renommée et la notoriété de ces jeunes start-up ne se font pas le fruit du hasard. Derrière le succès, il y a tout un travail de communication déployé pour propulser le projet. Comment lancer une stratégie de communication pour une start-up nouvellement créée ? Voici l’histoire de quelques start-up lilloises qui ont réussi à faire parler d’eux.
Quelle relation entre la communication et le succès d’une start-up ?
Les bonnes idées ne suffisent pas lorsqu’on lance sa start-up. En effet, avant de débuter un projet, les entrepreneurs doivent s’assurer que leurs produits ou leurs services fonctionnent correctement et affichent de bons résultats. Ce n’est qu’à partir de ce constat qu’ils peuvent lancer et promouvoir leur projet.
Autre chose à retenir absolument : sans une bonne stratégie de communication, il est quasi impossible de promouvoir un bon projet. C’est la raison pour laquelle la communication fait partie de la clé du succès d’une entreprise, quel que soit son domaine d’activité.
Les start-up lilloises ont bien compris et assimilé ce concept. C’est ce qui explique pourquoi elles ont réussi à percer tant au niveau national qu’international. C’est en se faisant accompagner par des professionnels de la communication et de l’image de marque que l’on réussit à cibler son public. L’agence de communication lilloise Kamelecom, par exemple, accompagne les start-up dans leur stratégie de communication et marketing. Elle figure parmi les pionniers de la région lilloise.
Les moyens de communication les plus utilisés
On entend souvent parler des portées des start-up innovantes. Certes, le système de bouche-à-oreille y est pour quelque chose. Mais en réalité, la popularité ne se fonde pas ainsi. Pour garantir une promotion à grande échelle, les start-up, comme toutes les autres entreprises, doivent faire appel à une agence ou à une boîte de communication. Celle-ci a pour mission première de mettre en place la meilleure stratégie de communication et marketing adaptée à la start-up. Il peut s’agir de conseils en communication, d’élaboration de plan de communication ou de mise en place d’une communication organisationnelle efficace permettant une bonne harmonisation interne et externe de l’équipe en charge du projet et des partenaires potentiels.
Concrètement, une agence de communication se voit attribuer toutes les tâches relatives à la conception de visuels et d’éléments graphiques. Cela inclut la création d’image de marque et de contenus médias et publicitaires. Cet accompagnement concerne également le domaine du digital et de l’événementiel.
Les start-up lilloises les plus connues
Depuis des années déjà, les universités lilloises et plusieurs plateformes incubent des projets innovants de jeunes étudiants. Dans la plupart des cas, ces projets restent dans le cadre du campus. D’autres réussissent à éclore au-delà des frontières de l’université. Souvent, ces projets deviennent des start-up qui se développent non seulement dans la région lilloise, mais aussi dans toute la France voire à l’international.
Pumpkin, l’appli-banque
Créée par trois étudiants lillois, Pumpkin est une application qui permet de faire des paiements de particulier à particulier. Née à partir d’un projet d’étude, cette application ne devait pas sortir des murs de l’université. Pourtant, il s’est propagé comme une traînée de poudre dans la région. Le principe est simple : il faut juste avoir le numéro de téléphone de la personne pour pouvoir lui envoyer un paiement.
Toutefois, pour utiliser ce type de service, les deux parties doivent avoir un compte sur l’appli Pumpkin et y enregistrer leur compte bancaire. Cette méthode novatrice lui a valu une renommée nationale, car en 2018, la start-up a enregistré 300 000 utilisateurs français à son actif. La start-up a été ainsi élevée au rang de néobanque, qui sera rachetée par un pionnier de la banque française. Les trois cofondateurs restent à la tête de l’entreprise qui a réussi à imposer sa marque.
Giroptic et ses caméras à 360°
Voilà une start-up qui a dépassé les frontières françaises. Créé par Richard Ollier, Giroptic est un projet qui consiste à créer des caméras capables de filmer à 360° avec une qualité haute définition, sans besoin de retouche lors des traitements photo. Richard Ollier a mis sept ans pour tester et perfectionner les prototypes qui ont été conçus au sein de l’incubateur Euratechnologie.
Une fois lancée, Giroptic a réussi à conquérir les leaders mondiaux de la technologie, à savoir la marque Apple. Marc Zuckerberg, le créateur de Facebook, séduit par ces caméras, en a également acheté des milliers d’exemplaires pour les offrir aux développeurs présents lors de la conférence F8. Après plusieurs financements et partenariats avec les géants du secteur tech, la start-up lilloise a réussi à vendre plus de 20 000 caméras en 2017. Bien qu’elle n’ait pas pu résister au temps, les exploits réalisés par Giroptic sont dignes d’une grande réussite dans le monde de l’entrepreneuriat.
Adictiz, le social gaming lillois
Créée en 2009, Adictiz est une start-up de jeux vidéo hébergée par Euratechnologie. À ses débuts, elle proposait des jeux sur son site web. Le public n’a pas été au rendez-vous, car le public cible ne va pas régulièrement sur les sites internet. C’est là que les fondateurs se sont tournés vers Facebook en créant des jeux adaptés à ce réseau social. C’est ainsi que sont nés « Paf le chien » et « Animal Story ».
Téléchargés plus de deux millions de fois maintenant, les jeux proposés par la start-up lilloise Adictiz rassemblent plus d’une vingtaine de millions de joueurs sur Facebook. En devenant une référence française en social gaming, les inventeurs de « Paf le chien » attirent de plus en plus de partenariats internationaux. La start-up est souvent consultée ou appelée par des entités extérieures pour développer le même style de jeux social gaming ou encore dans le cadre d‘un projet en particulier. Ces jeux ont même été sélectionnés en tant que PMD (Prefered Marketing Developper) par Facebook.
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