Vous pensez que Saint-Nazaire, c’est surtout les chantiers navals et les couchers de soleil sur la plage ? Eh bien, pas que. Depuis l’ouverture du nouveau campus universitaire, un tout nouveau profil de population débarque en ville : les étudiants (et avec eux, une petite révolution immobilière).
Le truc, c’est que leur arrivée ne passe pas inaperçue. Les loyers évoluent, les quartiers changent d’ambiance et les petites surfaces partent à une vitesse folle (oui, même celles avec du lino au sol et une cuisine minuscule).
Du coup, les investisseurs ouvrent grand les yeux. Parce qu’un studio bien placé, avec deux étagères et une machine à laver, ça peut rapporter gros (surtout quand la demande dépasse l’offre, comme ici).
Alors, vous vous demandez si investir à Saint-Nazaire en 2025, c’est le bon moment ? On vous dit tout juste en dessous.
Le campus a changé la donne (et les rues aussi)
Avant, le centre-ville de Saint-Nazaire gardait un rythme tranquille, entre retraités et familles. Aujourd’hui, on croise des jeunes en trottinette, des colocations dans les immeubles des années 60 et des supérettes ouvertes jusqu’à 22h (oui, ça a vraiment changé). L’arrivée des étudiants a injecté une nouvelle énergie. Résultat : certaines rues se réveillent, les commerces reprennent du poil de la bête et les propriétaires voient leur bien prendre de la valeur (même sans faire de travaux).
Ce campus, ce n’est pas juste un bâtiment de plus. C’est un moteur pour l’économie locale. Il attire non seulement les étudiants, mais aussi les profs, les chercheurs, les alternants… Bref, tout un petit monde qui a besoin de se loger. Et vite.
Alors forcément, les logements bien placés se retrouvent sur le radar des investisseurs. Surtout ceux proches des lignes de bus et des pistes cyclables (les étudiants aiment bien éviter les embouteillages).
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Les studios et T1 sont devenus des pépites
Les grandes surfaces ? Trop chères, trop longues à louer. Ce que les étudiants cherchent, c’est du petit, du fonctionnel, du pas trop loin. Et les investisseurs l’ont bien compris. Les studios et T1 s’arrachent, surtout ceux qui affichent un loyer raisonnable avec un minimum de confort (une kitchenette propre et du double vitrage, ça suffit souvent).
Et puisque la demande grimpe, les loyers aussi. Rien de démesuré, mais assez pour booster la rentabilité (certains gagnent jusqu’à un point de plus en rendement net, sans changer le moindre carrelage).
Les petites surfaces deviennent donc des biens convoités. Ceux qui ont acheté avant la vague étudiante s’en sortent très bien. Ceux qui arrivent maintenant doivent juste viser juste : proximité du campus, accès rapide aux transports, et pourquoi pas un petit extérieur (ça peut faire pencher la balance).
Colocs, alternants, jeunes actifs : la chaîne ne s’arrête pas
Vous pensiez que seuls les étudiants en licence cherchaient à se loger ? Mauvais calcul. À Saint-Nazaire, les alternants et les jeunes actifs arrivent juste après. Et eux aussi ont besoin d’un toit. Parfois en coloc, parfois en studio, mais toujours avec la même exigence : un logement bien situé et à prix correct (sinon, ils vont ailleurs).
Cette demande continue alimente le marché toute l’année, pas seulement à la rentrée. Et ça, c’est une vraie bonne nouvelle pour les propriétaires qui veulent éviter les vacances locatives (ça vaut de l’or quand on rembourse un prêt).
En plus, beaucoup de ces jeunes restent dans la ville après leurs études. Ils connaissent déjà le quartier, ont leurs habitudes… et cherchent à se poser. Résultat : vous pouvez garder le même locataire plus longtemps que prévu (et éviter les remises en état tous les six mois).
Les quartiers en périphérie prennent aussi leur part
On ne va pas se mentir : le centre-ville reste le plus recherché. Mais avec les prix qui montent, de plus en plus d’investisseurs regardent du côté de Méan-Penhoët, Herbins ou encore Kerlédé. Ces quartiers, un peu plus calmes et souvent mieux desservis qu’on ne le croit, offrent un vrai potentiel (et des biens à rénover pas trop chers, pour les bricoleurs courageux).
Les étudiants qui ont un vélo ou une trottinette s’éloignent volontiers du campus pour payer moins. Et certains préfèrent même un quartier plus tranquille, loin du bruit des bars ou des livraisons Uber Eats à 2h du matin.
Bref, il y a une nouvelle carte à jouer en périphérie. Moins chère à l’achat, plus stable sur le long terme, parfois même plus rentable. À condition de bien connaître les coins qui montent (et de ne pas acheter au hasard).
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