La crise sanitaire de la COVID-19 a provoqué de grands bouleversements dans l’approvisionnement de certains biens fabriqués principalement en Asie. C’est notamment le cas des équipements de protection individuelle (EPI). Une demande accrue alors que bon nombre d’usines fonctionnent encore au ralenti, des prix des matières qui flambent, et des coûts de transports multipliés par quatre. Comment les revendeurs européens vont-ils pallier ces augmentations pour maintenir des prix de vente abordables pour les utilisateurs d’EPI ?
Différents types d’EPI et leur importance
Dans presque tous les secteurs d’activité (médical, industrie, artisans, BTP, logistique), les EPI occupent une place des plus importantes. Ces équipements sont obligatoires dans le Code du travail pour protéger les salariés. Vous pouvez d’ailleurs découvrir les différents types d’EPI dans des boutiques en ligne comme Echoppe.
Les EPI de la tête
Il s’agit d’équipements tels que les lunettes de protection, les visières-écrans, les écrans protecteurs pour les yeux. Les casques et les masques sont aussi inclus, notamment pour la couverture du visage et du crâne. Largement utilisés en industrie et également dans le domaine de la santé, ces EPI protègent :
- des rayonnements ;
- de la poussière ;
- des éclaboussures de produits chimiques ;
- des chocs accidentels (les projections de particules métalliques par exemple) ;
- des gaz.
Les EPI des mains et des bras
Dans cette catégorie, nous pouvons citer les gants, les gantelets, les manchons qui couvrent les bras en partie ou intégralement. Ces équipements sont requis dans la plupart des secteurs d’activités, notamment pour la protection des mains contre :
- les produits chimiques ;
- les coupures accidentelles ;
- les contaminations microbiennes ;
- les éraflures, les perforations ;
- les décharges électriques, etc.
Les EPI des pieds et jambes
Nous retrouvons ici des équipements comme les bottes, les chaussures de sécurité avec embouts renforcés, et d’autres chaussures spéciales qui varient selon l’activité. Elles protègent donc les pieds et les jambes contre :
- les glissades ;
- les conditions extrêmes de température ;
- les coupures et perforations ;
- les chutes d’objets lourds, etc.
Les EPI de l’ensemble du corps
Cette catégorie est celle des blouses, des tabliers, des salopettes, des tenues professionnelles pour les agents d’entretien et techniciens de chantiers. Si certains de ces EPI permettent aux utilisateurs d’être vus de loin (ceux équipés de bandes fluorescentes) pour éviter tout accident, les EPI ont aussi d’autres atouts, car ils protègent aussi:
- de l’exposition au soleil ;
- des poussières contaminées ;
- des pulvérisations et éclaboussures de produits chimiques ;
- des projections éventuelles de particules métalliques.
La hausse des coûts des EPI après la COVID-19
Presque tous les secteurs d’activités où l’usage des EPI est indispensable sont impactés par la crise sanitaire du COVID-19 : une économie qui repart, des besoins d’équipements mondiaux à la hausse, et des usines qui n’arrivent pas à absorber la demande, tout en devant faire face à la montée des coûts.
Face à cette tendance, les revendeurs européens jouent l’agilité. D’abord en commandant plus de stocks pour mieux anticiper d’éventuelles nouvelles ruptures, mais aussi en diversifiant leur sourcing auprès d’autres fabricants ou importateurs. Enfin, même si les coûts de revient de ces équipements de protection individuelle ont nettement augmenté (parfois doublé), certains revendeurs européens n’ont pas répercuté cette hausse de manière proportionnelle dans leur prix de vente, en baisant leur marge.
Les obligations des employeurs par rapport aux EPI
Avec ou sans la crise sanitaire de la Covid 19, il est à rappeler l’obligation des employeurs pour la protection des salariés:
- fournir des EPI adaptés, nécessaires au personnel le plus exposé ;
- suivre et contrôler l’utilisation des différents équipements, de sorte à bien les entretenir, et à éviter tout usage abusif ;
- changer les EPI lorsqu’ils sont hors d’état d’usage.
Les employés pourraient aussi bien adopter personnellement certaines mesures protectrices pour une meilleure gestion des ressources de l’entreprise.
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